I Autor: Jorge Martínez Ulloa
Idioma: Francés
Fecha de Publicación: 25/06/2009
Actividad en donde fue presentado: EMS 09. Herencia y futuro
Publicación
Abstract
La musique « a priori » á été l’objet du réflexion du « Traité des objets musicaux » de Pierre Schaeffer :
« A partir de la musique sérielle dont les règles, déjà, se formulaient comme une algèbre, se sont élaborées des « musiques a priori », dont le souci dominant parait être celui de la rigueur intellectuelle, et d’une totale emprise de l’intelligence abstraite….«(1966, p. 20)
Cette définition peut être appliqué à une bonne partie de la musique tel que nous l’étudions dans nos conservatoires et écoles de musique.
Cette musique « a priori » est écrite et transcrite comme une façon du pre-voir et représenter sous une forme graphique et spatiale des donnes qui sont de nature temporelle. Ce control opère avant et au delà du fait musical en tant que « événement vécu ».
Le control de ces traits « discontinus » et des structures ainsi construites peuvent donner l’impression de pouvoir pre-determiner la musique et ses dérivations. Cela est vérifiable dans l’analyse estructuraliste tout comme dans l’expérimentation cognitiviste. Dans cette perspective il n’y a pas lieu pour une pensée du continuum, étant donne que la réalité musicale doive être reconstruite a partir de ces donnes initiales discontinus. Cette combinatoire abstraite laisse dehors maintes aspects dynamiques et temporelles du mouvement musicale, de cet élan qu’anime tout structure musicale des son intérieur et qui va au delà de tout réduction analytique a des traits discontinus.
L’hypothèse de cet essai est que cette conception de la musique « a priori » permet un statut biopolitique dans certaines musiques contemporaines. Un status biopolitique est vérifiée lorsque la materiae organique et vitale est converti en « dispositif », faisant part d’un système inorganique. Cela est rendu possible pour une manipulation et juxtaposition des organismes vivants avec des logiques non organiques.
Cet état de choses est vécu dans une société dite « post-humaine », dont on nous parle les écrits des nombreux philosophes contemporaines, tels que Michel Foucault, Gilles Deleuze, Giorgio Agamben, Toni Negri. Quand Martin Heidegger énonce que la essence d’une société technique n’a rien de technique, fait justement allusion a cette capacité de penser la « terre » (la vie) de façon discontinue, comme des « donnes » déjà disposées (gestellen). N’est pas l’appareil ou la machine que fait la différence sinon une certaine forme de penser la nature et les faits vécus comme « un étant déjà donné », caractérisée par des traits discontinus.
Pierre Schaeffer eu la possibilité, merci a des innovations technologiques, de comprendre la distinction entre une musique « a priori » et une musique « a posteriori ». C’est à dire, les relations avec le fait musical comme événement réellement vécu ou pas.
Comment peut être possible que la même technologie qui a permis ces constatations puisse aujourd’hui nous rendre difficile la distinction entre une musique produite à partir d’un événement vécu et une musique sans événement sensible à son origine?
Cet état des choses peut déterminer, aujourd’hui, des conditions biopolitiques dans les modalités de fruition de certaine musique electroacustique, non pas parce que elle soit faite avec des ressources technologique sinon parce que elle est construite et conçue avec des critères « a priori », critères abstraits basées sur des traits discontinus. Tandis que dans les arts de l’espace il y a une certaine conscience du statut biopolitique des œuvres contemporaines, rien de pareil n’arrive chez les musiciens.
L’essai propose quatre « paradigmes biopolitiques » possibles pour classifier ces musiques électroacoustiques contemporaines, avec des références a des exemples tirées des œuvres.
Jorge Martínez Ulloa
Sección de Musicología,
Facultad de Artes, Universidad de Chile
jorgmart@uchile.cl / jmartinez@scd.cl